Album concept : LÂCHETER

L’irruption de l’IA dans le domaine musical est majoritairement vue comme une tricherie (affaires des faux groupes qui pullulent sur les plateformes) malhonnête (l’effort est remplacé par quelques prompts à la promptitude paresseuse), pernicieuse (elle met en péril les vrais musiciens) et une imposture artistique (elle produit de la bouillie artistique, sorte de moyenne médiocre sans goût).

Je m’inscris en faux sur tous ces points ! Sans naïveté sur les enjeux problématiques de toute IA générative (data d’entraînement sans droits d’auteur, biais multiples, surconsommation énergétique…).

HYPOTHESE : l’IA générative rappelle l’apparition officielle de la photographie dans les années 1840. A quoi bon apprendre à peindre des portraits puisqu’il suffit d’appuyer sur un bouton ! Bon, nous savons que c’était un medium en soi, qu’il fallait sortir de « l’effet diligence », ici copier ce que pratiquait la peinture.

Et voici un projet impossible sans l’IA : l’album concept LÂCHETER ! Faites-vous une idée par vous-même… A écouter sur toutes les plateformes.

Merci à melthem pour son accueil, ses compétences de production et de maîtrise de l’outil ! J’ai proposé mon texte qu’aucune IA ne produit encore, car il joue sur l’homophonie suggestive : trop humaine pour la machine.

 » J’aurais pas dû l’acheter / J’aurais pas dû la jeter 

L’acheter / L’ajouter / Notre lâcheté «